6 mars 2008
La nouvelle
A nous les nuits plus claires,
A nous les jours, les moments de silence
Durables et sereins.
Et s’il nous faut nous taire,
Cela aura un sens :
Ce sera par respect et non plus par absence.
A nous le corps des mots.
A nous leurs ors, leurs âmes à nos sourires
Fidèles.
Désormais leurs échos,
Oubliant de tarir
Bâtiront pièce à pièce un lieu pour y mûrir.
A nous le cœur du temps
A nous ses joies, de pages en offrandes
De flammes en images.
Quand le jour se détend
Et que nos yeux l’attendent,
Ils savent maintenant combien l’aurore est grande.
A nous le monde, en somme ;
A nous la pierre, la terre orange et dense
Et tous les fleuves fauves.
Les larmes que nous sommes
Sur la palette immense,
Confondues, ont fondé
Aquarelle nuance
Nouvelle.
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