Bibliothèques
Tout à fait par hasard (c'est-à-dire en cherchant comme un égotiste forcené sur quels sites le gigantesque et goinfresque Grand-Gousier de Google se gargarisait gargantuesquement de mon nom), je suis tombé sur le bulletin Juillet/Août de la Médiathèque de Tarare (dans le Rhône, pour ceux qui n'ont jamais mis un orteil au delà de la porte d'Orléans) et j'ai vu que "Le Mariage d'Anne d'Orval" figurait dans les "coups de coeur" de cet établissement (en haut de la 3ème page).
J'ai extrait le texte concernant mon roman (ci-dessous). C'est toujours sympa de lire ce genre de petites phrases. Mais vous pouvez aussi parcourir le reste du bulletin si vous cherchez des idées de lecture.
Je trouve ça d'autant plus sympa que je ne connais ni les bibliothécaires ni le libraire de Tarare. Je parle des deux, parce que je pense qu'il y a un lien (la bibliothèque se sert sans doute chez le libraire ; en tout cas, dans ma banlieue, c'est comme ça que ça s'est passé). Tout ce que je sais du libraire de Tarare, c'est ce que mon éditeur m'en a raconté : pas très chaud au départ pour prendre en stock "Le Mariage d'Anne d'Orval" (normal : un auteur inconnu, un sujet et un genre assez décalés par rapport aux romans actuels), il a quand même demandé aux Editions Créer de lui faxer les premières pages, pour se faire une idée. Immédiatement après, il a passé commande. Et trois mois plus tard, le roman se retrouve recommandé aux habitants de la ville. Alors peut-être que le libraire de Tarare (librairie Alinéa, 1, rue Anna-Bibert pour ceux qui passent par là) va m'écrire pour contredire cette version, mais moi, je l'aime bien cette petite histoire. C'est le plaisir de voir fonctionner le plus ancien et plus bel outil de communication qui existe : le bouche à oreille (non, pas le bouche à bouche : c'est aussi un moyen de communication, mais que je réserve à un public plus restreint).
Je profite de ce petit billet pour signaler que les bibliothèques sont aussi un bon moyen de découvrir "Le Mariage d'Anne d'Orval" (et de faire fonctionner le bouche à oreille (j'ai bien dit oreille !)). Alors, évidemment, toutes les bibliothèques de France et de Navarre n'ont pas en stock le fabuleux ouvrage, mais je compte sur tous les internautes qui passent ici pour aller en parler à leur bibliothécaire pour qu'il le mette en rayon. J'ai une amie qui l'a fait à Carpentras et ça à marché.
Sinon, parmi les autres bibliothèques qui l'ont déjà, il y a évidemment Oullins et La Mulatière (deux communes voisines, situées dans la banlieue de Lyon... dans le Rhône, en France, en Europe, par là, quoi), mais aussi Clermont-Ferrand, Toulouse (le site de la rue de Périgord, pour ceux qui connaissent), Paris (Bibliothèque Saint-Eloi, 23, rue du Colonel-Rozanoff pour ceux qui ne veulent vraiment pas passer la porte d'Orléans), Aurillac, Marvejols (depuis samedi dernier... et en plus, le bibliothécaire est très sympa (et il a même acheté un exemplaire supplémentaire pour lui perso ! Mais il était sympa avant ça !)) et peut-être plein d'autres dont je n'ai pas connaissance et que Grand-Goooooooooousier ne peut pas trouver parce que, finalement, il ne renifle pas tout.
Sur ce, bonne lecture et n'hésitez pas à aller conseiller vos bibliothécaires (et à me tenir au courant) !