Où les enfants voyagent
Dans les yeux des enfants qui dorment
Il y a des fenêtres croqueuses de ciels, de sables et de rivières.
Dans les fenêtres des enfants qui dorment
Il y a des arbres ventrus
Pianotant des silences
Qui bercent le chant des rivières.
Dans les arbres des enfants qui dorment,
Il y a des oiseaux qui piquent les fruits rouges, les amours et les chants
En longs colliers de vies pour leurs douces aimées.
Dans les oiseaux des enfants qui dorment,
Il y a des rêves.
La Zubia - Andalousie - Avril 2008
Dans les rêves des oiseaux, les couleurs se marient aux espoirs, les rires les accompagnent, et le vent les dérange ; et les enfants qui dorment taisent leur chant de paix de peur de le briser contre une nuit trop noire.
Sur les oiseaux des enfants qui dorment,
Planent des nuages d’or
Qui parlent les soleils de toutes les contrées.
Sur les nuages des enfants qui dorment
Murmure un ciel d’été
Qui sait tant de promesses…
Sur le ciel des enfants qui dorment
Veillent leurs fenêtres.
Par la fenêtre, l’enfant revient.