Michael Connelly - A Genoux
Stanley Kent, médecin oncologue spécialisé dans la radiothérapie, est retrouvé assassiné dans un charmant coin de Hollywood, offrant un panorama splendide sur toute la ville de Los Angeles. Harry Bosch arrive sur les lieux pour commencer son enquête. Le souci, c'est qu'il n'est pas le seul : le FBI se pointe aussi très rapidement.
Mais ce n'est pas l'assassinat du médecin qui inquiètent les fédéraux : c'est le vol d'une grande quantité des produits radioactifs qu'il utilisait pour ses traitements. Entre de mauvaises mains, ces produits-là peuvent faire des dégâts. Toutes les agences fédérales impliquées dans la sécurité intérieure (et il y en a un paquet : "un vrai pandémonium d'acronymes", comme le dit l'auteur) se mettent en branle pour retrouver le césium volé... tandis qu'Harry Bosch, au milieu de tout ça, n'a qu'une idée en tête : rester maître de son enquête pour meurtre.
Même si j'ai deviné le fin mot de l'histoire dès la moitié du bouquin, ce roman est suffisamment bien documenté et bien écrit pour valoir le détour. Sans oublié l'humour, la mise en scène burlesque de la complexité (et des rivalités) des différents organismes censés garantir la sécurité des américains, et le panachage réussi entre moments d'actions et de réflexion.
Peut-être pas le meilleur Connelly (je ne peux pas juger, c'est le deuxième que je lis), mais un bon moment de lecture, pendant lequel les pages donnent l'impression de tourner toutes seules.