Avis des lecteurs sur le "Sixième Crime" : un mail de Daniela

Jeudi dernier, j'ai reçu un mail de Daniela, une amie, qui me rendait compte de son avis après avoir lu mon roman. Elle m'a autorisé à le publier.
Bien sûr, s'agissant d'une amie, vous pourrez imaginer qu'elle manque d'impartialité. Peut-être, mais je crois plutôt que ce qui différencie un ami d'une "connaissance" c'est, entre autres, l'honnêteté.
Alors voilà ce qu'elle me disait :
"Je l’ai lu ! J’ai hésité, mais à la fin je n’ai pas eu de regret. Pourquoi j’ai hésité ? A cause de la bonne dose de sensibilité que je porte avec moi tous les jours. Les dalles rouges de la maison…me faisaient peur en quelque sorte. Mais tout au contraire (et surtout à la fin), j’ai été très touchée par la dose de sensibilité que tu as su - encore une fois - étaler au fil des pages. Je ne m’attendais pas à cette fin et c’est ça qui est fort. Félicitations ! J’attends patiemment la sortie du troisième."

En fait, si j'aime bien cet avis, c'est parce que Daniela met en avant la "troisième dimension" du roman, celle dont je n'arrive jamais à parler et qui est tout aussi importante que les deux autres (sinon plus). Parce qu'en lisant le Sixième Crime, vous aurez effectivement trois livres dans les mains : le premier déroule une intrigue policière, le second pose quelques questions sur la création lilttéraire et le troisième, je n'arrivais pas à le définir, mais voilà qui est fait : c'est un roman qui "étale, au fil des pages, une dose de sensibilité". Même si ça peut paraître étrange pour un polar, c'est pourtant vrai. Et ce n'est pas le seul paradoxe de ce roman.
Evidemment, les trois livres dont je parle ne font qu'un : de la première à la dernière page du Sixième Crime, c'est une seule et même histoire... mais avec trois lectures possibles.

Un grand merci à Daniela pour son message... et j'espère qu'elle ne m'en veut pas trop d'avoir exploiter son avis pour tenter d'expliquer mon livre.
En fait, j'ai toujours du mal à le présenter devant des futurs lecteurs : comment le décrire, sans trop en dire ? Si ça ne tenait qu'à moi, je me contenterai de leur réciter les premières lignes : "Sur la route qui serpente entre les rochers et les arbres bas..." Mais les trois dimensions du livre ne sont pas dans cette première ligne... même si elle contient déjà l'une des clés du roman.

Comments

[Ondine]

Ben non, gros nigaud! J'attendrai quand même d'être partie de chez toi pour m'y plonger! ;-)

[Seb]

@ Kloelle, quel bonheur de lire ta critique ! Je trouve que tu t'en sors pas mal pour donner ton avis sans trop révéler de l'intrigue.
Je comprends que tu aies eu l'impression d'une entrée progressive dans l'histoire. Disons que c'est un polar "en douceur"... et en crescendo, comme tu le dis si bien.
Merci beaucoup.

[Seb]

@ Ondine : dans un mois, tu l'auras en mains. J'espère que tu ne t'isoleras pas aussitôt pour le lire et qu'on pourra quand même se voir un peu ;0)

[kloelle]

Je viens juste de lire la dernière phrase de ton livre...Superbe dernière phrase.
J'essayerai de faire un billet...Difficile pour un roman policier duquel il ne faut surtout rien déflorer.
Toute la réflexion sur " Peut on tout écrire " et, en quelque sorte, est on déjà criminel en matérialisant le crime à la pointe du stylo m'a plue.
Elle prend évidemment son sens à la fin.
J'ai donc aimé ton livre Sébastien et je l'ai aimé de manière totalement croissante. Le début m'a fait "peur", j'avais l'impresion de ne pas entrer dans le rythmne, dans l'histoire, j'avais l'impression que toi même tu n'y étais pas. Puis, les mots, les phrases ont trouvées leur rythmne, comme si tu t'installais mieux dans ta propre énigme , comme si tu enfilais enfin les habits de tes personnages.
Crescendo je te dis...Crescendo...pour un très beau final.

[Ondine]

Une dose de sensibilité? Eh bien, ça alors, tu m'étonnes! ;-)
(Ou je pourrais te sortir l'une de mes expressions fétiches: "Surprise dans la foule!") Quoi qu'il en soit, j'ai bien hâte de le lire...