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Sébastien Fritsch, Ecrivain
22 juillet 2007

Une carrière internationale !

Le "Mariage d'Anne d'Orval" n'est en vente que dans des librairies françaises mais il a pourtant atteint bien d'autres contrées et même traversé l'Atlantique. Si, si, je vous jure ! Si ça c'est pas ce qu'on appelle une carrière internationale ! Mais lisez plutôt ce qui suit, là, juste en dessous de la Terre de Feu.
Globe8
- En france, les librairies qui le vendent sont surtout en Auvergne, à Lyon et à Paris, mais grâce aux libraires (gentils) des autres régions et au web, le bouquin est lu dans tous les coins : de Rennes à Carpentras, de Bourges à Bordeaux, de Pau à Aix-en-Provence, d'Agen à La Roche-sur-Yon (eh oui!), d'Annonay à La Garenne-Colombes, j'en passe et des meilleurs. Bon, là, je ne parle que des gens que je connais, mais vu que (selon les chiffres donnés par mon éditeur) il se vend une centaine d'exemplaires par mois (une centaine ! Incroyable !) et que ça fait quatre mois que le roman est sorti et que je ne connais pas 400 personnes, il doit bien y en avoir d'autres ailleurs, dont je ne suppose pas l'existence. J'avoue que ça me fait tout drôle de me dire que, après les huit âmes dévouées et patientes qui ont lu le manuscrit en préparation, il y a maintenant des centaines de personnes qui connaissent le destin d'Anne d'Orval sous sa belle couverture rouge. Et des gens que je ne connais pas, en plus ! (Je sais, je me répète, mais ça me fait vraiment tout drôle).
Evidemment, 100 exemplaires par mois, c'est bien, mais je sais que certains auteurs vendent le même nombre de livres en une seule heure (voire en une minute). Mais il faut avoir des ambitions à la hauteur de ses moyens et la satisfaction à la hauteur de ses ambitions ! (Si ça, c'est pas de l'aphorisme qui tue ! Surtout la deuxième partie, d'ailleurs, qui ne veut pas dire grand chose. Mais bon, ça fait bien).
- En Belgique, Anne d'Orval connait aussi une carrière fulgurante (au moins une dizaine d'exemplaires vendus !) Avec la famille, c'est normal. Et pourtant, c'est pas simple. Quand l'éditeur ne s'appelle pas Gallimard ou Seuil ou que sais-je encore, il ne passe pas la frontière comme il veut. La frontière, quelle frontière ? Je croyais qu'il n'y en avait plus ? Bon, peu importe. Le principal, c'est que finalement, les choses se soient arrangées et que le bouquin ait pu atteindre son public belge impatient, déchaîné, hystérique. Une vraie Orvalmania. Vous me direz, avec un titre pareil, c'est un peu logique que ça brasse une telle foule dans cette contrée. (Oui, j'ai passé un bac "aphorisme" avec option "jeu de mots vaseux"). Mais que toutes ces considérations n'empêchent pas les lecteurs belges qui ne l'ont pas encore fait (quelques dix millions, en somme, si l'on compte toutes les communautés) d'oser se pencher sur "Le Mariage d'Anne d'Orval" (en le commandant auprès de leur libraire ou directement auprès des éditions Créer - fin de la page de pub !)
- Au Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, l'invasion a également commencé. Bon, j'aurais pu écrire uniquement "Angleterre", mais je trouve que ça fait réducteur. Pourtant, il faut savoir rester modeste : l'invasion se limite en effet pour l'instant à un seul exemplaire, que j'ai apporté moi-même pour l'offrir à des amis expatriés à Londres. Mais j'espère bien que toute la communauté francophone de la capitale Britannique va le lire ! Et qu'ensuite ça essaimera dans tout le Commonwealth (soyons fous !).
- En Espagne, le bouquin a aussi fait un petit tour : une amie l'a emporté dans ses bagages pour le montrer à sa belle-famille à Madrid. Mais comme ils ne savent pas lire le français, ils se sont contentés d'admirer la belle couverture rouge. C'est déjà ça. Il faut avoir l'ambition...etc.
- Enfin, le clou du spectacle : apprenez, mesdames et messieurs les internautes bibliophiles, que "Le Mariage d'Anne d'Orval" est, à l'heure où j'écris, en Argentine. Mais oui, mais oui. Quelqu'un que je connais bien, qui fait des études d'Espagnol à Paris dans le quartier du Luxembourg (et qui, soit dit en passant, m'a fait découvrir Mario Vargas Llosa et Carlos Ruiz Zafon), a en effet offert un exemplaire, acquis à deux pas de sa fac, chez "Soleils Diffusion" (deuxième page de pub), à une condisciple argentine. Or, la demoiselle sud-américaine a emporté le fabuleux ouvrage dans son pays natal pour le lire pendant ses vacances (elle, elle lit le français sans problème, sûrement mieux que je baragouine moi-même l'espagnol). C'est pas merveilleux, ça ? Surtout, me dis-je, vu les difficultés pour passer la frontière belge (difficultés résolues, maintenant, je le répète : n'ayez pas peur, allez-y, passez votre commande ! Comment ça, je n'ai pas dit s'il vous plait?), je ne vois pas comment j'aurais pu atteindre l'Amérique sans cette conjonction de hasards heureux.
Donc, si quelqu'un parmi vous va au Japon, en Australie, au Burkina Faso ou sur la Terre Adélie, qu'il n'oublie pas d'emporter un "Mariage d'Anne d'Orval" et de le laisser trainer sur un banc dans un parc : je pourrai alors me dire avec satisfaction que j'ai conquis tous les continents !
N'oubliez surtout pas la Terre Adélie. C'est d'ailleurs l'endroit où la mission que je vous ai confiée sera la plus simple à remplir : dans le square Georges-Brassens, en face de la gare, au beau milieu de la Terre-Adélie, vous n'aurez rien d'autre à faire que de l'abandonner sur un banc, votre bouquin rouge : vous avez déjà essayé de lire avec des mouffles, vous ?
Mais que ceux d'entre vous qui n'iront pas passer leur mois d'août en Terre Adélie se rassurent : vous avez tous la même importance à mes yeux ! Car quel que soit l'endroit où vous irez vous changer les idées cet été (et il n'y a pas mieux qu'un roman d'amour médiéval pour se changer les idées, c'est bien connu) dîtes-vous bien qu'en réalisant cette belle et bonne action (acheter mon livre et l'emporter avec vous, pour ceux qui ont décroché à l'entrée du square Georges Brassens), vous pourrez alors vous dire avec fierté que vous aurez participé au rayonnement mondial de la culture auvergnate. C'est pas beau, ça ? Quelle chance vous avez !

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