19 juillet 2007
Courbe-toi
Si l’on pouvait comprendre.
Si l’on pouvait donner
Sans aucun compte à rendre.
Si l’on pouvait apprendre ;
Apprendre à espérer, au moins,
A défaut de s’aimer.
Il n’y a rien.
Il n’y a rien qui vaille la peine.
Il n’y a rien qui tienne.
Un jour vient
Où tout s’efface.
Pourquoi construire ?
Laisser des traces ?
Celles qui font mal s’oublieront
Et les plus belles s’éloigneront.
Plus rien.
Courbe-toi
Sans pleurer.
Tu ne pourras jamais faire mieux.
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