Stefan Zweig - Le Voyage dans le passé
Zweig fait partie de mes auteurs préférés, de mes modèles, oserais-je même dire. Je l'ai compris il y a déjà un bon nombre d'années, et même si je n'ai pas lu toute son oeuvre, j'avais été marqué par la précision et la justesse de son écriture, capable de peindre des décors, de décrire des actions ou des ambiances et de figurer des sentiments (parfois extrêmes, mais toujours évoqués avec élégance) et d'associer le tout avec une fluidité admirable, ajoutant donc, à la qualité de l'écriture, celle de la construction.
Il y a trois ou quatre ans, j'ai relu La Confusion des sentiments, histoire de vérifier que mon goût pour la plume de Zweig n'était pas qu'un emballement de jeunesse. La démonstration fut concluante. Et puis, en ce début d'année 2010, Caro[line] (du blog Cinquième de Couverture) à eu l'idée de se lancer dans un véritable challenge : lire tout Zweig et tout ce qui tourne autour de Zweig.
Evidemment, je comprends cet engouement et ne peut que la saluer d'oser s'astreindre à une telle tâche (qui, en fait, est un plaisir, vous l'aurez compris). Et, si je ne me sens pas en mesure de suivre ce mouvement (tellement d'autres envies de lecture en ce moment... et si peu de temps pour lire), je reconnais qu'elle m'a donné une furieuse envie de replonger un peu dans l'univers du nouveliste autrichien. Et au lieu de me tourner vers une relecture, j'ai essayé une "nouveauté" (en tout cas pour moi).
Mais, maintenant, comment parler de ce Voyage dans le passé ? Que dire de plus que ce que j'ai déjà dit plus haut ? Quelles qualités pourrais-je mettre en avant, qui soit différentes de celles que j'ai déjà soulignées précédemment ? Eh bien, je ne sais pas. Voilà, c'est aussi simple que ça. Et je crois que j'ai bien fait d'écrire une introduction un peu longue à ce billet, en racontant ma vie, car, sinon, mon compte rendu de lecture du Voyage dans le passé aurait tenu en un seul mot : magnifique.