Première dédicace du "Sixième Crime"
A Bordeaux, samedi matin, j'ai découvert mon second roman, Le Sixième Crime, sorti trois jours plus tôt de l'imprimerie et présenté en avant première lors de l'Escale du Livre (la vente en librairie doit démarrer dans une dizaine de jours). Je l'ai vu, touché, feuilleté, puis présenté à des visiteurs du salon, puis dédicacé, puis vu partir vers l'aventure de la lecture, confortablement lové dans des petits sacs en kraft. Et je peux donc enfin réaliser : il existe, ce second roman, il existe bel et bien et... il va être lu ! C'est la même émotion, la même fébrilité, que lorsque je m'étais trouvé en présence du précédent.
Ma seconde découverte fut celle de deux lectrices blogueuses à qui j'ai dédicacé les deux premiers exemplaires : venues à Bordeaux pour rencontrer d'autres blogueuses, elles étaient là dès l'ouverture (et même avant moi puisque j'ai pris le temps de goûter aux joies de la navette qui relie l'aéroport et la gare de Bordeaux !)
J'ai donc rencontré Antigone. Elle tient un blog dans lequel elle présente ses lectures et les films qu'elle a vus, mais aussi ses propres textes. Plutôt courts, ils sont écrits dans un style lumineux et doux, souvent mélancolique, même si certains d'entre eux glissent un peu de chaleur entre les pages, par l'évocation de quelques joies simples de la vie, peintes à petites touches légères. Je parle de pages parce que les textes d'Antigone peuvent aussi se lire sur papier, dans un recueil intitulé "Un jour, je serai grande", et dont je suis en possession depuis samedi (échange de bons procédés).
En même temps, j'ai aussi fait la connaissance de Florinette, dont je parcours fréquemment le blog, très détaillé, non seulement dans ses comptes-rendus de lectures, mais aussi lorsqu'elle présente des auteurs ou des maisons d'édition. Si l'on souhaite aller plus loin, après avoir refermé un livre, le blog de Florinette est un bonne adresse.
Une fois encore, comme à Brive en novembre dernier ou à Paris il y a quelques semaines, j'étais très heureux de pouvoir échanger autour de la littérature avec des passionnées, et aussi de mettre des visages sur des pseudos de blogs et de découvrir les voix correspondant aux mots que je lis habituellement sur écran.
Dernier détail concernant cette première dédicace : sans vouloir vous raconter toute ma vie, c'est en Vendée que j'ai fait mes premiers pas, il y a quelques années, et que j'ai pu faire quelques autres premières expériences (mais j'ai dit que je ne raconterai pas toute ma vie, alors, silence !) ; je trouve donc amusant que, dans les mains d'Antigone, le tout premier exemplaire de mon second roman parte s'installer dans ce département.
D'ailleurs, pour ceux qui ont lu le Mariage d'Anne d'Orval, je rappelle que la Vendée était également à l'honneur dans mon premier roman : c'est l'un des décors utilisés (mais sous le nom de "Bas-Poitou", qui était le sien à l'époque où j'ai situé mon histoire), et des personnages clés en sont originaires, même si l'action principale se situe en Auvergne.
Enfin, après ces deux jours dans la bonne ambiance du stand des Editions du Pierregord, je suis rentré à Lyon hier soir, avec mes exemplaires d'auteur... dont l'un a déjà été happé aujourd'hui dès potron-minet par mon fils aîné. Premier lecteur adolescent et peut-être même premier lecteur tout court de l'ouvrage achevé, il avait hâte de pouvoir se plonger dans l'un de mes livres : je n'ai jamais su écrire d'histoires pour les enfants (malgré l'insistance de la bande des quatre) et il était trop jeune pour être relecteur quand j'ai écrit mes deux premiers romans.
Vu la vitesse à laquelle il dévore, j'aurai très certainement la première critique de mon livre dès ce soir...
Impatience, fébrilité : à mon tour, désormais, d'être soumis au suspens !