Où étiez-vous les 15 et 16 mars 2008 ? C'est juste pour une enquête de routine.
Deux jours de salon du livre à Paris, et plein de rencontres, de découvertes, de discussions et de partages.
Le premier auteur que je rencontrai, samedi matin, fut Laurence Salomé, aquarelliste, également publiée aux Editions Créer et que je retrouvais pour la troisième fois dans un salon (après Brive et... Châtel-Guyon ! Vous connaissez tous, hein ?)
Je suis reparti avec son premier livre (le second sort dans trois mois) : "Le Puy de Dôme... et puis".
Un peu plus tard dans la journée, j'allais à la rencontre d'Elisabeth Robert, que je trouvais en compagnie d'autres auteurs de sa maison d'édition (Edition Pietra Liuzzo) ainsi que du célllllllllèbre Mandor, alias François Alquier.
Ensuite, ce fut au tour de Jérémie Vanden de passer dans mon coin de salon. Je pus enfin mettre un visage (et une voix) sur ce "confrère" écrivain et blogueur.
Enfin, j'allais rendre visite à mes "collègues" des Editions du Pierregord.
Je pus rencontrer de nouveau Sève Maël, dont j'avais beaucoup aimé le premier roman "Couloir de Gauche" (ledit couloir n'est autre que celui des condamnés à mort dans une prison américaine, dernière ligne droite pour l'héroïne de ce roman noir et troublant).
Je revis également Philippe Collas, qui me remit son livre : "Le Chevalier, l'Evêque et la Putain". Petit retour au moyen-âge.
Le dimanche me valut la visite du Club des Théières : des lectrices-blogueuses passionnées (et qui aiment le thé, pour ceux qui n'auraient pas saisi).
Ce fut Stéphanie qui se montra tout d'abord, rapidement rejointe par Caro[line] (qui m'autorisa à lui écrire une dédicace sans les crochets), Fashion Victim (qui me pardonna (apparemment) de ne pas avoir choisi une couverture rose pour mon roman) et Lucile (qui prendra ma place la prochaine fois : je lui mets juste un peu la pression pour qu'elle s'acharne sur son premier roman).
Amanda n'avait pas pu venir mais, coup de théâtre (eh oui : c'est sa spécialité), elle avait confié à Caro[line] le soin de lui rapporter "son" exemplaire du Mariage d'Anne d'Orval.
J'avoue que j'ai été touché de voir toutes ces lectrices enthousisates venir animer notre stand, réclamer leur exemplaire dédicacé de mon roman, prendre des photos... Dans l'émotion, j'espère ne pas avoir trop raté les dédicaces (à la fois dans le contenu et dans l'orthographe). Surtout que la mission était rude : trouver cinq dédicaces différentes et personnalisées en trois minutes, cela ne m'arrive pas si souvent.
Encore un grand merci à vous toutes.
Et désolé de ne pas avoir pu respecter l'invitation que je vous avais lancée pour le "thé auvergnat" (spécialité des éditions Créer, qui se prend vers 17 heures, 17 heures trente, et qui consiste en une roborative association de jambon et saucisson d'Auvergne, de St-Nectaire, de Cantal et de Côtes-du-Rhône (oui, ce dernier ingrédient n'est pas auvergnat, mais ça passe quand même très bien).
Le problème est qu'un sinistre plaisantin en décida autrement : à l'heure du thé, c'est à une évacuation du Salon que nous fûmes invités. Hop, tout le monde dehors ! La sortie se fit dans une ambiance bon enfant, mais le retour ne se fit pas et le thé auvergnat devra donc attendre une prochaine fois.
Cependant, entre temps, j'avais pu faire une dernière visite.
En effet, prenant mon courage à deux mains (roulement de tambour, SVP), je m'engageai dans une traversée de tout le salon, du stand E91 au stand T9 (rien que ça !), en coupant, au péril de ma vie, les files d'attente devant les tables de dédicaces de Marc Lévy, Harlan Coben, Anna Gavalda et consorts (le passage de la Mer Rouge, à côté, c'est du niveau du catalogue Club Med troisième âge).
Mais pourquoi, me direz-vous prendre ainsi le risque de me faire piétiner, ou (pire) d'être entrainé par la foule et me retrouver devant un auteur soporifico-larmoyant (je n'ai pas donné de nom, remarquez la finesse !) et lui acheter son dernier roman et lui demander une dédicace et lui proposer mon rasoir (le pauvre, même pas les moyens de s'en payer un !) ?
Eh bien, tout ça, messieurs-dames c'était pour voir le célllllllllllllllèbre Aloysius Chabossot.
Là encore, il me fallut affronter une foule compacte d'admirateurs échevelés. Mais, enfin ! je pus approcher de l'homme le plus mystèrieux de la blogosphère littéraire. Et, de ce fait, je le vis (de près), lui parlai (il est charmant) et lui extorquai un exemplaire de son thriller : "Comment devenir un brillant écrivain alors que rien (mais rien) ne vous y prédispose". Qu'il me dédicaça fort civilement de sa plus belle écriture.
Voilà. C'est tout.
Des questions ?