La bonne idée d'Elisabeth

Elisabeth Robert, romancière et blogueuse (elle aussi), a eu l'idée d'utiliser son blog pour parler de ses "confrères" de plume peu connus (on peut aussi dire "inconnus" ou alors "à connaître", ça dépend comment on voit les choses : au risque de me répéter, je vous renvoie à l'idée de la bouteille dans laquelle la surface du contenu se situe à la moitié de la hauteur du contenant).
Pour matérialiser son idée, Elisabeth réalise donc des interviews. Elle m'a fait l'honneur de m'interroger il y a quelques jours, et le résultat peut être découvert ici. (Prenez un peu de temps : j'avoue que je me suis lâché... mais les questions d'Elisabeth en valaient la peine !)

En fait, avec toute l'énergie et la bonne humeur qui transparaissent entre ses lignes (même si, parfois les messages de son blog laissent échapper quelques petites pointes de mélancolie), il semble qu'Elisabeth soit faite pour matérialiser ses idées, quelles qu'elles soient.
Ainsi, elle est actuellement en plein travail de réécriture pour transformer son second roman ("Te souviens-tu de Nous", paru en 2007), en synopsis, dans le but d'une adaptation cinématographique. La tâche n'est pas si simple pour l'auteur du roman d'origine, qui doit renoncer à son style et à certains des effets qu'il aura pu créer par sa plume.
L'idée d'Elisabeth est donc de lancer un appel aux spécialistes qui se promènent par-ci par-là sur la Toile, afin d'obtenir l'aide d'un vrai scénariste, habitué à ce genre de gymnastique. L'appel est lancé sur le blog d'Elisabeth, je le relaie ici.

Recommandé par des Influenceurs

Je lui souhaite bonne chance et la remercie encore pour son initiative en faveur des écrivains inconnus à connaître.

Comments

[Lucile]

Prochain écrit? Hum, pas avant mon retour de Cuba le 18 février (ça va être bon ça!) :-D
Contente que le style te plaise (même si cette version n'est pas la dernière que j'ai "produite"). Sur le fond de l'histoire, je me rends de plus en plus compte que... la nouvelle est un style difficile! lol (surtout en 1000 mots!)
A plus!

[Seb]

@ Jérémie. Je sens que je vais devoir recopier la réponse faite à Danaée. ;0)
Merci d'être aller lire l'interview chez Elisabeth (et de saluer son initiative). Quant au contenu de l'interview, là encore, ce n'est sans doute par un hasard si l'on se rencontre sur certains points.

[Seb]

@ Danaée. Je ne sais pas si la relation avec l'éditeur (je parle de l'homme pas de l'entreprise) est très différente en fonction de la taille ou de la situation de la maison d'édition. C'est plutôt les moyens (pour la diffusion, pour la promotion) qui vont changer, mais le rapport entre l'éditeur et l'auteur, en tant que personnes, peut être similaire, puisque tourné vers le roman, pour le faire avancer. En fait, je ne fais là que des suppositions : il faudrait demander l'avis d'écrivains publiés dans des grandes maisons.
Quoi qu'il en soit, merci pour ta lecture de l'interview d'Elisabeth. Et je trouve ça amusant que tu t'y retrouves. Mais c'est peut-être normal : en lisant ton blog, dans lequel tu expliques ta propre démarche d'écrivain, je me retrouve aussi. Ce n'est sans doute pas un hasard si nous nous croisons ainsi, de blog en blog. Cela doit correspondre à un certain état d'esprit.

[Jérémie Vanden]

Excellente interview ! Et très bonne initiative d'Elisabeth Robert... J'aime beaucoup ce que tu décris de l'envie d'écrire, malgré tout...

[Danaée]

Ah! Intéressante entrevue, en effet! Je me retrouve aussi beaucoup dans tes réflexions sur l'écriture. C'est fort instructif sur ton état d'esprit concernant l'acte d'écrire et l'importance que tu y accordes.

Je constate que tu entretiens avec tes éditeurs une relation similaire à celle que je suis en train de bâtir avec le mien. C'est peut-être l'avantage de faire affaire avec des éditeurs "régionaux", un peu en dehors de la tourmente de la grande ville (Paris ou Montréal). Comme quoi, il y a des constantes dans le monde de l'édition, qu'on soit en France ou au Québec.

Et puis, c'est chouette de te voir en photo! :)